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D’autres moyens d’aider

Si la santé mentale ou la consommation de substances d’un.e jeune de votre entourage vous préoccupe, essayez d’engager la conversation. Voici une approche par étapes pour tendre la main à quelqu’un.

Voici 15 conseils à suivre pour discuter de santé mentale et de maladie mentale avec un.e jeune.

  1. Faites passer le message suivant : « C’est important de demander de l’aide à une personne en qui tu as confiance quand tu te sens stressé.e ou dépassé.e ».
  2. Dites clairement que les problèmes de santé mentale sont répandus et que tout le monde mérite d’avoir du soutien. Montrez-vous ouvert.e à parler de santé mentale et de consommation de substances.
  3. Rappelez-vous qu’il est important de respecter la vie privée et de faire preuve de discrétion pour trouver le bon moment pour discuter avec lui ou avec elle.
  4. Contrôlez le rythme de la discussion; n’en demandez pas trop, trop vite.
  5. Assurez-vous qu’il ou elle comprend que les attitudes et les comportements négatifs envers les personnes qui sont atteintes d’une maladie mentale ne sont pas acceptables.
  6. Attention à la stigmatisation. Veillez à ne pas utiliser un langage stigmatisant : « fou/folle », « débile » ou « ivrogne ». Soyez plutôt un.e modèle en utilisant du langage non stigmatisant : « Il est atteint d’une maladie mentale », « elle a un problème de consommation ».
  7. Fournissez une rétroaction positive et reconnaissez ses forces, par exemple en disant : « Tu as tant de courage et de force. », « Ce n’est pas ta faute. », « Merci d’avoir partagé ça avec moi. », « Tu es résilient.e. ».
  8. Montrez votre inquiétude; par exemple en disant : « Comment vas-tu? », « Dis-moi ce que je peux faire pour t’aider. », « Je ne t’ai pas vu.e dernièrement. Je m’inquiète pour toi. », « Veux-tu parler à quelqu’un d’autre pour avoir plus d’aide? ».
  9. Posez des questions pour savoir comment il ou elle se sent plutôt que de faire des suppositions. Encouragez-le ou encouragez-la à parler de ses sentiments.
  10. Reconnaissez et validez ses sentiments. Les adultes bien intentionnés essaient souvent d’aider en minimisant la situation ou en banalisant ses répercussions. Toutefois, les jeunes peuvent avoir l’impression que vous dénigrez ou corrigez leurs sentiments.
  11. Reformulez ses propos pour montrer que vous comprenez, par exemple en disant : « Je vois que tu es anxieux.euse parce que tu n’as pas terminé ton devoir à temps. »
  12. Faites preuve de bienveillance et d’empathie en utilisant des mots comme « Je te comprends. », « Moi aussi. », « Je peux comprendre pourquoi tu as trouvé ça difficile. »
  13. Faites attention de ne pas l’interrompre pour parler de vos propres expériences, mais reconnaissez que vous avez aussi des difficultés, des faiblesses et des préjugés.
  14. Utilisez votre langage corporel pour montrer un véritable intérêt et pour lui faire comprendre que vous vous souciez de lui ou d’elle.
  15. Parlez-lui des possibilités de prendre soin de lui-même ou d’elle-même, et d’exercer ses compétences sociales et d’adaptation, qu’il s’agisse de marcher en nature, de méditer, de pratiquer un art ou d’écouter de la musique.

 

Rappelez-vous, il y a toujours de l’aide disponible, et il y a toujours de l’espoir. En tant que parent, aidant.e ou enseignant.e, gardez à l’esprit que vous n’avez pas à jouer le rôle d’un.e thérapeute ou d’un.e professionnel.le de la santé mentale. Les conseils ci-dessus peuvent vous aider à diriger la conversation lorsque vous êtes inquiet.ète ou lorsqu’un.e jeune vous tend la main.

 

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